Autisme et harcèlement scolaire : comprendre, agir et protéger
La rentrée scolaire, un moment qui devrait être rempli d’excitation et de nouvelles découvertes, peut parfois devenir une période d’anxiété et d’appréhension, surtout pour les enfants autistes et leurs familles.
29 réflexions sur “Il y a un autiste dans ma classe ! 7 astuces pour les AVS et les AESH”
Bonjour, je suis AESH depuis 6 ans. Depuis septembre j’accompagne un 6ème avec TSA, et je ne connaissais pas du tout ce handicap, je n’avais jamais travaillé avec un enfant porteur de ce trouble. Merci beaucoup pour vos super articles, ils m’ont aidé à comprendre ce handicap, et à écrire mon intervention pour l’expliquer à sa classe de référence.
Merci aussi et surtout pour votre épilogue sur les conditions des AESH & AVS. 🙂
Merci Aurore ! 🙂
Et comment la classe a-t-elle réagit à la présentation de votre intervention ?
Les élèves ont été très réceptifs, ils ont posé des questions, et ont été à l’écoute de l’élève en question durant tous leurs moments en commun. C’est aussi grâce à eux s’il s’est aussi bien senti dans l’établissement !
Merci Aurore pour votre retour 🙂
Je suis AVS depuis 2 ans je suis au Gabon.
J’accompagne un CP qui va en CE l’an prochain, j’aimerais le rendre plus autonome.
Il est capable de beaucoup de chose mais manque de confiance
Merci pour votre partage sur l’autisme. Je dois travailler avec un enfant autiste. Comme je n’avais pas d’experience, j’avais un peu peur . Mais plus maintenant.
Merci Daniel pour votre message ! J’espère que votre rentrée s’est passée sereinement 😉
Merci beaucoup pour tout votre partage. Cela m’a bien aidé. Auriez vous également des conseils adaptés pour un ado rentrant en seconde. Catherine, nouvelle aesh 🙂
Bonjour Catherine,
Pour les ados, vous trouverez quelques conseils dans l’interview sur les problématiques de la cour de récréation. Vous pouvez également consulter le blog Le petit prince a dit qui a consacré plusieurs articles sur la thématique des adolescents. Belle rentrée à vous ! 🙂
A la recherche d’information que je ne connais pas du tout je suis dans la découverte et qui m’intéresse car je travaille avec des enfants mais je n’est jamais eu d’enfants autistes j’aime beaucoup
Bonjour ! Je viens de découvrir votre site par hasard en faisant des recherches. Je vais débuter lundi en tant qu’AESH auprès d’un enfant de 10 ans autiste. J’ai été AVS pendant 2 ans auprès d’un élève souffrant de gros troubles de l’apprentissage et de fréquentes et fortes crises d’épilepsies. M’occuper d’un petit autiste est donc tout nouveau bien que j’ai déjà un peu d’expérience en tant qu’accompagnante. J’avoue appréhender un peu (beaucoup) et je suis ravie de vous avoir découvert avec tous ces précieux conseils, ces références.
Bonjour Élodie,
J’espère que votre première semaine avec le jeune élève autiste que vous accompagnez s’est bien passée. C’est bien normal d’appréhender face à l’inconnu. Après une première phase d’observation, les peurs finissent bien souvent par s’estomper rapidement. Bravo pour votre effort de recherches avant cette première journée ! 🙂
Merci pour ce document, très intéressant. J’ai d’ailleurs fait un lien vers celui-ci dans mon dernier article : « 15 petites choses à savoir pour bien accueillir un enfant autiste en classe« . J’espère que ça ne te pose pas de problème 🙂
Aucun souci, sensibilisons autant que possible 😉
bonjour, je travaille avec un enfant autiste depuis peu, pas facile pour moi n’ayant jamais travaillé avec. La question est comment le canaliser lors de la récrée car c’est le point noir de la journée, il nous fait tourner en bourrique on le court partout on est obligé de lui parler sèchement pour qu’il comprenne les choses ce que j’ai beaucoup de mal à concevoir, car il est adorable et taquin. Comment le remotiver à « travailler » quand il a décidé de ne pas le faire sans parole sèche aussi je voudrais lui apprendre les choses de la vie en douceur. Pour info il n’a pas encore d’équipe pédagogique d’établit pour lui. Aider moi à mieux le comprendre pour mieux lui apprendre la vie. Merci pour votre réponse.
Bonjour Nathalie,
Désolée pour ma réponse tardive, je suis passée à côté de votre demande. Vous pourrez trouver un peu d’aide pour mieux gérer les temps de cour de récréation dans cet article : les problématiques de la cour de récréation pour les enfants autistes
C’est déjà formidable que vous soyez présente sur ces temps-là, beaucoup d’enfants bénéficiant d’une aide humaine n’ont pas forcément cette chance 🙂
Bonjour, merci pour cet article très intéressant. Je suis aesh depuis 4 ans et j’ai un enfant avec trouble autistique depuis 1 an et demi. Malheureusement, le peu de moyen que nous avons ne permet pas de le voir s’épanouir pleinement. Vos astuces sont supers bien mais je doute que l’instit avec qui je travaille ne me laisse mettre en place tout ça. Elle met un point d’honneur à ce qu’il fasse son travail comme tous le monde et hésite pas à me contredire quand je veux lui donner une récompense quand il a bien travailler. Resultat: je gère la chose! C’est assez désespérant
Bonjour Salomé,
C’est la raison pour laquelle il est vivement conseillé d’établir une réunion triangulaire en début d’année avec l’enseignant, l’AESH et les parents afin d’identifier les besoins de l’élève et le définir le rôle de chacun. L’enseignante a peut-être reçu cette demande des parents ou peut-être estime-t-elle que cela est bénéfique pour son élève. Si cela ne vous semble pas être le cas, peut-être pouvez-vous amener un dialogue avec l’enseignante au moins pour comprendre sa démarche et savoir pourquoi elle vous contredit. Est-ce par exemple le fait de donner une récompense ou le type de récompense qui la gêne ? Essayer de lui montrer que vous souhaitez comprendre et suivre ses directives tout en essayant d’aider au mieux l’enfant que vous accompagnez. L’idée serait par exemple de mettre en avant les difficultés de l’élève et les supports que vous auriez trouvé pour l’aider dans un contexte précis; puis d’évaluer ensemble si cela pourrait être une bonne idée de les essayer en classe et sous quelle forme pour que cela soit bénéfique pour tout le monde.
Bonjour, je viens d’obtenir un poste d’aesh et je travaille pour la première fois avec un enfant autiste en CP.
J’avoue que je ne sais pas vraiment comment faire.
Merci pour votre article qui va me donner des pistes.
J’aurais aimé l’imprimer pour le lire à tête reposée, je n’aime pas lire sur écrans et cela me fatigue . Comment puis-je faire, puisque cela ne semble pas possible ?
Merci pour votre réponse.
Bonjour,
Les abonnés à la newsletter ont accès à la VIP Toolbox du site. Le PDF de cet article s’y trouve 😉
Si vous souhaitez vous abonner, le lien se trouve ici : https://www.jesuis1as.com/outils/
BONJOUR.
JE SUIS AESH ET JE M’OCCUPE D’UN ENFANT AUTISTE C’EST UN ENFANT QUI NE PARLE MAIS JE LUI AI APPRIS A MONTRER CE QU’IL VEUT. DEPUIS 3 SEMAINE CETTE ENFANT NE VEUT PLUS RIEN ET JE SUIS Totalement démunie pourriez vous me donner des astuces pour que je puisse retravailler avec cette enfant merci de votre aide .
Bonjour Marie-Noëlle,
C’est déjà super d’avoir réussi à lui apprendre à montrer ce qu’il voulait. Cela peut être très compliqué pour un enfant autiste de faire des demandes.
Avez-vous identifié ce qui a pu se passer (tel que cela est décrit dans le chapitre sur les troubles du comportement ) pour qu’il n’arrive plus à participer ? Connaissez-vous son profil sensoriel, ses peurs, ses difficultés motrices, etc.
Il peut y avoir de nombreuses raisons : une sollicitation en classe qui l’a mis en surcharge, un événement particulier, il a aussi pu se passer quelque chose en dehors de l’école. Avez-vous fait un point avec son enseignant(e) et les parents ?
Bonjour
Lundi je commence dans un lycée avec deux enfants autistes un assez léger et le deuxième niveau 2
Je n’ai jamais été en contact avec des enfants de ce milieu et j’angoisse pour lundi car je ne sais pas du tout comment je vais faire et je ne les ai jamais vu.
Aucune formation aucun conseil juste tout ira bien ne vous inquiétez pas
Mais des adolescents réagissent comment pour pouvoir suivre les cours
Bonjour,
Des enfants qui arrivent au lycée avec un TSA ont un général dépassé beaucoup de problématiques. Ils seront certainement en mesure de vous faire comprendre rapidement ce qui est difficile pour eux ou non. L’équipe pédagogique ne vous a donné aucune information concernant ces deux adolescents ?
Bonjour
Je M’appel Melvynn , j’ai 13ans , je suis autiste asperger.
je viens d’écrire un roman 350 pages que je voudrai faire édité en 10 exemplaires pour commencer le coût 250 euros
mon problème est que je fais beaucoup de fautes d’orthographe j’aimerai trouver une personne pour me corriger mo roman 150 pages format 31×27 gratuitement .
Merci
Melvynn
Bonjour Melvynn,
Bravo pour ce roman 🙂 Je ne connais pas de correcteur mais je publie ton commentaire, il sera peut-être lu par quelqu’un qui souhaite t’aider. Je transmettrai tes coordonnées le cas échéant.
Renseigne-toi sur l’auto-édition, cela te permettrait de te faire connaître sans que le coût ne soit trop difficile à supporter.
Je te souhaite d’aller au bout de ce beau projet 🙂
Bonjour, je me tourne vers vous ou j’espère trouver quelques conseils. Je suis AESH depuis 5 ans maintenant. J’ai enseigné à des décrocheurs scolaires, à des jeunes ayant des situations personnelles particulières. Et je dispose d’un Master MEEF. Je vous dis cela car malgré mon bagage je me sens démunie.
A ce jour j’accompagne un enfant autiste en classe de 5eme (je le suis depuis son entrée en 6eme). Il fait parti du dispositif ULIS de l’établissement. C’est un enfant qui est en classe de 5eme mais avec un niveau de CE2 (et encore). La lecture est partielle, pas de compréhension ou sur des textes très simples, peu de vocabulaire, aucune notion de grammaire. En maths il sait faire addition sans retenue mais avec c est compliqué, pas de notion de multiplication et encore moins de division. Et je ne vous dis pas le niveau dans les autres matières (aujourd’hui cours sur la croissance demographique… je vous laisse imaginer) Vous l’avez donc compris le niveau est très bas. Je l’accompagne pratiquement 15h par semaine, et il n’est en Ulis que 4h, seul en arts, musique, sport’ espagnol.
Pour la coordinatrice Ulis c’est tout a fait normal il doit être en inclusion, il est capable de comprendre même si ce n’est qu’un mot. Les devoirs ne peuvent pas être fait car il n’ est pas capable de retenir ce qui a été fait en classe et les devoirs sont très conflictuels avec la maman.
Je ne sais pas comment l’aider, je ne comprends pas le sens de le mettre en classe de 5eme avec un niveau de CE2… Je trouve que c’est mettre l’élève en échec et je trouve qu’il est en souffrance. C’est comme si nous adulte avec toutes nos facultés on nous obligés à écouter quelque chose que l’on ne comprends pas.
Les professeurs aménagent les contrôles mais pas à son niveau et le prof Ulis ne fait pas non plus.
Quand je donne mon avis, elle me répond qu il doit être en inclusion et que la classe Ulis n est pas une segpa l’élève ne doit pas être tout le temps en Ulis.
Voilà je m’excuse pour ce long texte. Je me sens totalement perdue, frustrée. Je ne sais pas si c’est moi qui ne sais pas m’y prendre qui suis trop exigeante. Si vous aviez quelques clés se serait avec plaisir.
Emilie
Bonjour Émilie,
Je comprends tout à fait votre sentiment d’impuissance face à cette situation, surtout avec un tel écart de niveau entre l’élève et les exigences de la classe de 5e. L’inclusion est un objectif louable, mais elle peut être difficile à mettre en place de manière efficace quand les aménagements ne correspondent pas aux capacités réelles de l’élève.
Vous avez raison de vous interroger sur l’adéquation du dispositif actuel. Cependant, comme vous le savez, dans le cadre des ESS et des aménagements, c’est souvent l’avis des enseignants qui est déterminant, ce qui peut rendre difficile la mise en avant de votre point de vue. Cela dit, il reste important de continuer à partager vos observations, même si elles ne sont pas toujours pleinement prises en compte, car vous êtes en première ligne et vous avez une vue précieuse de la réalité quotidienne de l’élève.
Peut-être pourriez-vous proposer des pistes d’aménagements concrets pour rendre l’inclusion plus bénéfique : supports simplifiés, moments d’inclusion partielle dans certaines matières où il se sentirait plus à l’aise, ou encore du temps supplémentaire pour certains exercices. L’allègement des devoirs me semble aussi indispensable dans ce contexte.
Avez-vous lu les 3 articles sur le collège (dont les aménagements) ? Vous pourrez peut-être y piocher d’autres idées.
Même si ces suggestions ne sont pas toutes retenues, elles peuvent ouvrir la voie à des discussions sur des ajustements plus adaptés.
Je comprends que cela peut être frustrant quand on se heurte aux limites du système, mais votre rôle est essentiel. Parfois, même si l’ESS ne tient pas immédiatement compte de vos propositions, votre feedback peut influencer progressivement les aménagements à venir.
Je vous souhaite bon courage dans vos démarches 💙 Le fait de continuer à chercher des solutions adaptées montre que vous êtes sur la bonne voie, même si le système ne facilite pas toujours les choses.
Merci pour votre engagement auprès de nos enfants 🙏
Bonjour Emilie,
Je me permets de vous répondre car il y a quelques années, j’ai suivi un élève de 6ème avec TSA et en ULIS également. Il avait un niveau CE1. Par contre je l’accompagnais les 23h pendant lesquelles il était au collège et il était inclus en sport et musique uniquement. De plus, la coordo ULIS s’adaptait au plus près de son niveau… Ce qui paraît logique, sinon on le met en échec et ce n’est pas le but !
Enfin bref, tout ça pour dire qu’à la lecture de votre témoignage, mon sang n’a fait qu’un tour, et je suis choquée du peu d’aménagements vraiment adaptés à votre élève… Pour moi vous n’êtes pas trop exigeante. Et de toute façon je pense qu’il faut l’être, exigeante, pour le bien-être de nos élèves. Pour moi c’est notre mission première en tant qu’AESH : qu’ils se sentent bien à l’école. Epanouis, confiants en l’adulte, et heureux de venir.
Personnellement, dans un premier temps, je tenterais déjà d’améliorer ce qui peut l’être tout de suite – maintenant, et qui ne dépende pas d’une décision future qui en plus ne sera pas de notre ressort. Par exemple, parler en premier lieu à la coordo ULIS et aux profs, pour leur faire un retour direct sur le fait que les évaluations sont trop difficiles pour lui, tout en leur rappelant son niveau scolaire. (On parle de niveau CE2 quoi ! Je pense qu’ils n’ont juste pas l’habitude de faire des interro de CE2, mais va falloir qu’ils s’y mettent haha !!).
En plus des notes, qui j’imagine sont catastrophiques, votre élève doit montrer des signes de stress dans ces situations, non ? L’idée c’est de tout faire pour qu’il ne les ressente plus comme un stress. Donc s’adapter au plus près de ses besoins et capacités. Surtout évidemment ne pas lui mettre la pression (les profs et les parents s’en chargent, nous on se charge de la faire redescendre). Dans l’équipe éducative, c’est vous qui le connaissez le mieux, et c’est vous qui pouvez faire remonter aux uns et aux autres vos observations, et dire qu’à tels et tels moments, ça ne va pas, et comment faire pour que ça aille.
Donc dans un 2ème temps, si vous ne voyez pas de changement, c’est à vous de prendre le taureau par les cornes, et de tester des trucs. Et puis vous direz quelque chose comme « Voilà ce que j’ai remarqué. Voilà ce que j’ai mis en place. Ca a l’air de marcher. Je peux continuer comme ça ? Qu’est-ce que tu en penses ? » (en général les enseignants sont bien contents quand on propose des choses, car eux n’ont souvent pas le temps ou pas l’idée) ou alors « ça n’a pas l’air de marcher. Est-ce que tu aurais une idée toi pour améliorer le truc ? » (toujours demander ce qu’ils en pensent, car les aménagements se font en accord avec eux). Je sais que ça va tiquer chez certains, c’est sûr et certain. Mais peu importe j’ai envie de dire ; on est là pour notre élève, pas pour faire plaisir aux enseignants !
Voilà en gros ma manière de fonctionner quand je vois qu’un enfant est en souffrance et que les adaptations sont trop « légères » on va dire ! Au début jamais je n’aurais osé, mais au bout de 15 ans je suis rôdée ^^ On est un peu leur avocat à ces élèves. Si on ne les défend pas, qui le fera ? (beaucoup les parents, on est d’accord. Mais là ils ont l’air de lui mettre la pression, alors…)
En fait l’idée, c’est aussi de pouvoir se dire qu’on a fait tout ce qui était en notre pouvoir pour donner à cet élève la place qu’il mérite et qui lui convient.
C’est là-dessus que je terminerais, je n’ai plus de souffle !!!
(Revenez nous dire comment aura évoluer la situation !)