
Autisme & inclusion scolaire
Autisme & inclusion scolaire A l’occasion de la journée mondiale de sensibilisation à l’autisme, Shéhérazade Rerbal, qui accompagne et coache depuis plusieurs années de nombreux
Bienvenue sur Je suis 1 As ! ★ Si vous êtes nouveau ici, vous voudrez sans doute lire mon guide qui vous explique pourquoi et comment mettre en place un planning visuel pour votre enfant : cliquez ici pour le télécharger gratuitement ! \ (•◡•) /
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Pour votre petit As, il n’est pas certain que ces notions soient évidentes et les difficultés d’adaptation peuvent commencer à se faire sentir. Si les retours à la maison et les soirées sont tendues, c’est peut-être que votre enfant laisse exploser son volcan intérieur après une journée difficile. Un point avec l’équipe pédagogique permet souvent de faire le tour des problématiques qu’il peut rencontrer et de trouver ensemble des solutions afin qu’il vive son année scolaire dans les meilleures conditions possibles. Un acteur clé pour l’enfant, l’enseignant et les parents est indéniablement son accompagnant ! C’est le bon moment pour se concerter et fournir à ce dernier de nouvelles pistes.
Éducateurs, auxiliaires de vie scolaire (AVS), assistant d’éducation, assistant pédagogique et accompagnant d’élève(s) en situation de handicap (AESH), vous avez été nombreux à m’écrire pour me poser des questions. Cet article est pour vous !
Lorsque l’on accompagne un enfant en situation de handicap à l’école, la fin du premier mois est souvent une période charnière où l’on peut se retrouver confronté à des obstacles auxquels on n’a pas forcément encore trouvé de réponse. Heureusement, c’est aussi une période où l’on commence à mieux connaître le petit élève que l’on accompagne et où les quelques semaines écoulées permettent de lister ce qu’il aime, ce qu’il faut éviter, ce qui fonctionne, ce que l’on ne comprend pas ou ce qui le met en difficulté.
Votre rôle est déterminant dans la façon dont va se passer l’année de votre petit protégé. En France, un enfant qui a obtenu l’aide d’un accompagnant l’a souvent attendu longtemps et s’il l’a reçu c’est qu’il ne peut suivre seul une scolarité ordinaire de manière correcte. C’est souvent un combat qui mobilise durablement ses parents et un acquis réconfortant pour ses enseignants. C’est un poste important dans lequel on peut vous demander beaucoup sans avoir pour autant reçu une formation suffisante concernant le handicap spécifique de l’enfant que vous suivez et il se peut qu’au bout de quelques semaines vous ne soyez pas sûr(e) d’avoir trouvé vos marques.
Voici donc quelques astuces qui j’espère vous aideront tout au long de l’année.
Être accompagnant, c’est avant tout créer du lien. Lien entre l’enfant et le monde, lien d’attachement, lien sécurisant, lien qui pourtant ne retient pas mais guide l’élève vers une plus grande autonomie. Joie pour lui de pouvoir vivre une scolarité comme les autres enfants et d’avancer années après années vers sa vie d’adulte. Créer ce lien avec un enfant différent n’est pas toujours évident. On essaie, on se trompe mais c’est ainsi que l’on apprend à se connaître.
Cependant, pour mettre un maximum d’atouts de son côté, le mieux est bien de travailler tous ensemble autour de cet enfant. Il est important que l’enseignant, l’accompagnant, les parents et si possible tous les acteurs de son parcours (psy, orthophoniste, ergothérapeute, etc.) puissent dialoguer librement au sujet de l’enfant et établissent ensemble un projet d’accompagnement. Une réunion en début d’année scolaire est souvent organisée. Vous pouvez demander s’il vous est possible d’y participer ou en cas d’empêchement si un retour peut vous être fait.
Vous pouvez également mettre en place, en accord avec les parents et l’enseignant, un cahier spécifique de correspondance où vous pourrez leur parler des difficultés que rencontre leur enfant, des stratégies qui fonctionnent, de ses petites et grandes victoires… sans oublier les affaires perdues. Les parents pourront également y laisser des informations importantes qui peuvent vous aider à mieux accompagner cet élève (apparition de nouveaux comportements, nuits difficiles, etc.). De la même manière, une boîte mail spécifique peut être créée pour ce genre d’échanges. Cette correspondance dédiée permet également de ne pas discuter des difficultés, qu’elles soient rencontrées par l’enfant ou par une des personnes qui l’encadre, en présence de l’enfant. Cela pourrait être pour lui source d’angoisse tout en étant stigmatisant.
Les échanges entre l’accompagnant et la famille ne sont absolument pas interdits par la loi à partir du moment où ils se font dans un cadre professionnel défini.
Si quelque chose vous perturbe, surtout ne restez pas seul(e) avec ce souci, un des acteurs ce cette équipe pédagogique aura certainement une solution à vous apporter. Demandez également aux parents de vous fournir en début d’année scolaire de la documentation ou des références sur les spécificités de leur enfant afin que vous puissiez avoir avec vous le plus de connaissances possibles sur son fonctionnement ce qui facilitera un bon démarrage.
Lorsque l’on accompagne un enfant autiste, il est indispensable de garder en mémoire que cet enfant n’a pas accès aux codes sociaux. Il va donc vous falloir l’aider à comprendre son environnement et lui expliquer, lorsque ce sera nécessaire, comment les gens se comportent en groupe (comment attendre dans la file, demander de l’aide, etc.)
La présence d’un accompagnant sur les temps de récréations est bien souvent négligée. Or, c’est le temps que les enfants autistes aiment en général le moins car il les soumet à rude épreuve. Il leur faut comprendre les interactions sociales (règles, mœurs, imprévisibilités…), décoder toutes sortes de communication (expressions faciales, langagières, ton de la voix, art de la conversation, langage non littéral…), être soumis aux nombreuses stimulations sensorielles (bruit, mouvement, toucher…). Toutes ces situations mettent bien souvent l’enfant autiste en situation de détresse et l’empêchent de pouvoir interagir et s’amuser. Il peut revenir en classe bien plus désorienté et angoissé que s’il avait eu l’occasion d’un temps calme ou dirigé.
Pourtant la récréation est un temps ou un accompagnant peut faire un travail formidable avec l’enfant qu’il accompagne. Vous pouvez par exemple, initier des jeux de cours de récréation en l’intégrant à un petit groupe et en lui expliquant les règles. Grâce à vous, cet élève peut participer, se faire des amis et avec un bon accompagnement certains petits autistes deviennent même, par l’intermédiaire des interventions de leur accompagnant, vite populaires.
Apprenez-lui également à comprendre les situations sociales en les lui expliquant : « Tu vois, il rit parce que… et elle lui montre X parce que… »
En classe, aidez-le à comprendre les consignes et les exercices qui font appel à des connaissances d’ordre social. Expliquez-lui qu’il y a un contexte, une métaphore, de l’ironie, etc.
Votre rôle ne doit pas se limiter aux apprentissages académiques, un grand nombre de personnes autistes voit le plus souvent ses problèmes d’apprentissage davantage émerger des points suivants que de véritables problèmes dans l’acquisition de connaissances pures :
Il s’agit de dessiner une cible et d’allouer à chaque partie colorée un contexte social ainsi que ce qui y est autorisé. Par exemple : Cercle central > Son prénom / Ecrivez à côté de la cible la liste de tous ce qui est autorisé quand l’enfant est seul en reprenant le même code couleur. 2e cercle > Ma famille / Liste de ce qui est autorisé en reprenant le deuxième code couleur. Et ainsi de suite en passant par les copains, les adultes qu’il connaît bien et ceux qu’il connaît moins, les inconnus. C’est assez pratique pour savoir comment se comporter : à qui l’on doit dire bonjour ou salut, quelles sont les personnes à qui l’on peut demander un câlin ou non, etc.
Demandez à l’enfant de se placer au centre d’un grand cerceau de gym. Expliquez-lui que le bord représente l’espace vital. C’est-à-dire la distance qu’il doit respecter entre lui et les autres pour leur parler et pour que tout le monde se sente bien. Si vous n’avez pas de cerceau, tendez ses deux bras devant vous mains jointes en pointe pour faire un bec de toucan (uniquement si l’analogie lui est accessible) et contez « Les gens comme les toucans ont besoin pour parler de ne pas être trop près. Un bec ou deux bras, cet espace tu garderas ». Apprenez-lui ainsi en jouant que la longueur de ses bras est un espace raisonnable pour parler aux autres.
Il s’agit d’écrire un petit scénario de l’action ou du comportement attendu de l’enfant sur une feuille de papier. Utiliser des phrases affirmatives courtes et simples. Insistez sur ce qu’il doit faire plutôt que sur ce qu’il ne doit pas faire. Pour les plus jeunes ou les enfants non verbaux illustrez les étapes avec des images ou des pictogrammes. Concluez par une phrase d’encouragement pour son bon comportement. Vous trouverez des exemples bien réalisés ici et ici.
La liste est infinie car chaque enfant autiste n’est pas forcément soumis aux mêmes difficultés dans ce domaine. Certains seront souvent dans le « pas assez » (hypo) d’autres dans le « trop » (hyper), certains passeront d’un état à l’autre en fonction de chaque sens ou tout simplement de l’instant car ce genre de soucis peut être permanent comme irrégulier. Bref, ce désordre neurologique aurait de quoi rendre fou n’importe lequel d’entre nous. Il est d’autant plus difficile à comprendre que, pour le quidam, tout semble aller parfaitement bien dans le meilleur des mondes. Il va donc vous falloir apprendre à connaître les difficultés sensorielles propres à l’enfant que vous accompagnez pour pouvoir lui proposer des solutions. N’hésitez pas à mener votre enquête auprès des parents qui auront sans nul doute de nombreuses informations à vous donner.
→ Concernant l’alerte incendie, vous pouvez préparer l’enfant à l’avance en le prévenant qu’une simulation va avoir lieu. Vous pouvez accompagner votre explication d’un petit scénario social.
→ En cas d’environnement trop bruyant, vous pouvez proposer l’utilisation d’un casque réducteur de bruit.
→ Si c’est l’enfant qui parle trop fort (problème de feedback dans l’oreille), un pictogramme de feu de circulation peut faire office d’échelle de mesure. Pointez la couleur indiquant que le niveau sonore est approprié ou non à la situation.
→ En cas d’agitation ou de stéréotypies motrices, proposez l’utilisation de petits objets à comprimer ou à pincer tels que ceux que l’on peut trouver ici. N’essayez pas de supprimer les stéréotypies car elles aident souvent l’enfant à se réguler, cherchez plutôt à l’accompagner vers des stéréotypies socialement mieux acceptées avec de petits objets à manipuler.
→ Pour un enfant qui a la bougeotte, faites-lui faire de petits exercices physiques discrets tels que ceux qui sont proposés au point 4 de cet article.
→ Si l’enfant semble ne pas se sentir bien physiquement, montrez-lui la petite fiche illustrée Comment je me sens dans mon corps ? afin qu’il puisse indiquer où il a mal.
→ Pour les enfants qui ne ressentent pas l’envie d’aller aux toilettes, insérez cette étape à chaque récréation dans son emploi du temps.
Les troubles du comportement sont souvent les situations les plus redoutées par l’entourage car elles ne sont pas toujours évidentes à anticiper, pas forcément compréhensibles, parfois assez difficiles à gérer et perturbent le bon déroulement de ce qui était prévu.
Pour y faire face, vous pouvez entreprendre plusieurs actions.
Avec le temps et les informations que vous aurez reçues de l’entourage proche de l’enfant, vous allez rapidement savoir quelles sont les situations à éviter ou à travailler. Vous pouvez très bien faire un petit tableau des causes comportant 3 colonnes :
AVANT circonstances (changements, routines, etc.) + contexte (lieu, personne, activité, etc.)
COMPORTEMENT (se cache, crie, s’enfuit, etc.) + ce que l’enfant gagne ou cherche à obtenir avec ce comportement
SOLUTION (sortir, soustraire un élément, proposer une activité relaxante, etc.)
A l’école, les solutions sont souvent moins évidentes à mettre en place qu’à la maison mais des aménagements peuvent être proposés en concertation avec l’enseignant, la direction et les parents.
→ Un coin relaxation auquel il aura accès par l’intermédiaire de billets de pause. En général, l’enfant n’en abuse pas.
→ Un thermomètre ou une échelle du stress afin de situer son niveau d’anxiété.
→ Des outils de relaxation : objets lestés à poser sur le corps, travail du souffle (avec une pipe à balle par exemple ou des fausses bougies à souffler), une création (cahier du bonheur et des plaisirs, collections d’images relaxantes et de cartes de détente, etc.).
→ S’il semble ne pas se sentir bien émotionnellement, montrez-lui différentes expressions et aidez-le à comprendre ce qu’il ressent. Vous pouvez télécharger la fiche qui se trouve dans le menu Outils du blog.
→ Un programme de gestion de la colère (Grognon le lion, Le volcan des émotions, etc.).
Enfin, la meilleure parade aux troubles du comportement consiste à limiter leur apparition en structurant l’environnement de l’enfant. C’est ce que nous allons voir au point suivant.
Que l’enfant que vous accompagnez soit verbal ou non, l’utilisation d’outils visuels reste le meilleur appui pour l’aider à comprendre ce que l’on attend de lui.
L’outil visuel joue un rôle de médiateur en vous évitant de formuler des demandes directes. Il évite de rentrer en confrontation avec l’enfant qui comprend que la demande est une règle et non une exigence de votre part.
Si vous vous retrouvez néanmoins confronté(e) à une « bataille », dites simplement « C’est comme ça, c’est la même règle pour tout le monde ».
Enfin, je vous invite à regarder cette magnifique intervention de Temple Grandin, femme autiste au parcours extraordinaire, qui explique mieux que je ne saurais le faire l’importance du visuel pour les personnes avec autisme.
Pour un enfant avec autisme, il est important de proposer des adaptations spécifiques à son fonctionnement. L’environnement a été pensé et conçu pour être fonctionnel et pratique pour la grande majorité des gens. L’enfant que vous accompagnez ne rentre pas dans cette catégorie. Cependant, votre petit As peut très bien travailler si on lui fournit les « bonnes lunettes ».
Voici une liste d’adaptations utiles à connaître :
Les enfants autistes doivent gérer énormément de choses en même temps (apprentissages scolaires, apprentissages sociaux, troubles sensoriels, difficultés d’attention, etc.). L’environnement est de ce fait pour ce petit élève une source de fatigabilité plus importante.
Aller à l’école lui demande de nombreux efforts et il est important de savoir le motiver et le récompenser régulièrement pour le travail qu’il fournit.
Vous pouvez mettre en place avec l’équipe pédagogique différentes techniques qui vont dans ce sens :
N’hésitez pas également, à aller consulter les deux précédents articles de cette série :
Il y a un autiste dans ma classe ! 10 astuces pour les enseignants et Il y a un autiste dans ma classe ! 10 astuces pour les copains.
Je veux remercier ici tous les accompagnants d’enfants en situation singulière pour leur travail, leur écoute, leur patience et leur investissement. J’aimerais que leur activité soit mieux (re)connue et qu’ils puissent travailler dans de meilleures conditions. Que les moyens financiers et techniques mis à leur disposition soient réévalués. Que leur statut soit mieux défini et qu’ils puissent plus facilement continuer à suivre le même enfant pendant plusieurs années…
Je remercie également les enseignants qui s’inscrivent dans un travail d’équipe avec ces accompagnants pour le bien-être de tous les enfants. Leur collaboration, leur adaptabilité, le temps supplémentaire investi n’échappe pas aux parents que nous sommes et notre reconnaissance est entière pour le défi qu’ils relèvent chaque jour avec nos enfants à besoins spécifiques.
Et pour clore cette thématique en trois volets, j’en profite pour remercier encore et tout spécialement toutes les personnes qui ont donné le meilleur d’elles-mêmes pour accompagner notre fils Hugo à l’école. Merci à Safia, Shéhérazade, Jimmy, Bilal, Sarah, Sophie, Mélanie, Lionel, Natacha, Agnès, Romain, Martine et Sylvie.
Et vous, quel est votre bilan après ce premier mois en compagnie de votre petit As ?
gratuitement !
Autisme & inclusion scolaire A l’occasion de la journée mondiale de sensibilisation à l’autisme, Shéhérazade Rerbal, qui accompagne et coache depuis plusieurs années de nombreux
Il existe une méthode ludique basée sur les mouvements du corps qui stimule nos sens et nos neurones : la kinésiologie ou Brain Gym®. Cette technique inventé par Paul Dennison améliore l’ouverture aux autres, diminue le stress et favorise les apprentissages dans de nombreux domaines.
Il était là, devant le café où nous avions rendez-vous, sa maman cherchant une place pour se garer. Je ne savais alors presque rien de lui ni de son handicap. Je partais avec trois informations en poche…
La plupart du temps, la rentrée scolaire se déroule sans encombre mais il arrive parfois que l’AVS de votre enfant ne soit pas présent(e) le jour J.
Que l’école s’accommode ou non de cette situation, elle ne peut évidemment pas durer et le mieux est d’agir vite.
Phobie scolaire, troubles « dys », problèmes d’attention, parfois les écueils se cumulent vite à l’école lorsque l’on a un enfant avec des besoins spécifiques.
Lorsque cet enfant est en souffrance ou en décrochage scolaire, on se demande quelles solutions lui proposer. Certains parents tentent le changement d’école, d’autres l’instruction en famille (IEF), mais il existe une alternative plutôt intéressante : la scolarité partagée.
Une question m’est souvent posée par mes lecteurs : « Doit-on parler de l’autisme de notre enfant ? Cela ne risque-t-il pas de le stigmatiser davantage ?». Évidemment, quand on sait que notre enfant va devoir éprouver son quotidien et faire face à des situations sociales seul, on appréhende d’engager une action qui pourrait se retourner contre lui.
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19 réflexions sur “Il y a un autiste dans ma classe ! 7 astuces pour les AVS et les AESH”
Bonjour, je suis AESH depuis 6 ans. Depuis septembre j’accompagne un 6ème avec TSA, et je ne connaissais pas du tout ce handicap, je n’avais jamais travaillé avec un enfant porteur de ce trouble. Merci beaucoup pour vos super articles, ils m’ont aidé à comprendre ce handicap, et à écrire mon intervention pour l’expliquer à sa classe de référence.
Merci aussi et surtout pour votre épilogue sur les conditions des AESH & AVS. 🙂
Merci Aurore ! 🙂
Et comment la classe a-t-elle réagit à la présentation de votre intervention ?
Les élèves ont été très réceptifs, ils ont posé des questions, et ont été à l’écoute de l’élève en question durant tous leurs moments en commun. C’est aussi grâce à eux s’il s’est aussi bien senti dans l’établissement !
Merci Aurore pour votre retour 🙂
Merci pour votre partage sur l’autisme. Je dois travailler avec un enfant autiste. Comme je n’avais pas d’experience, j’avais un peu peur . Mais plus maintenant.
Merci Daniel pour votre message ! J’espère que votre rentrée s’est passée sereinement 😉
Merci beaucoup pour tout votre partage. Cela m’a bien aidé. Auriez vous également des conseils adaptés pour un ado rentrant en seconde. Catherine, nouvelle aesh 🙂
Bonjour Catherine,
Pour les ados, vous trouverez quelques conseils dans l’interview sur les problématiques de la cour de récréation. Vous pouvez également consulter le blog Le petit prince a dit qui a consacré plusieurs articles sur la thématique des adolescents. Belle rentrée à vous ! 🙂
A la recherche d’information que je ne connais pas du tout je suis dans la découverte et qui m’intéresse car je travaille avec des enfants mais je n’est jamais eu d’enfants autistes j’aime beaucoup
Bonjour ! Je viens de découvrir votre site par hasard en faisant des recherches. Je vais débuter lundi en tant qu’AESH auprès d’un enfant de 10 ans autiste. J’ai été AVS pendant 2 ans auprès d’un élève souffrant de gros troubles de l’apprentissage et de fréquentes et fortes crises d’épilepsies. M’occuper d’un petit autiste est donc tout nouveau bien que j’ai déjà un peu d’expérience en tant qu’accompagnante. J’avoue appréhender un peu (beaucoup) et je suis ravie de vous avoir découvert avec tous ces précieux conseils, ces références.
Bonjour Élodie,
J’espère que votre première semaine avec le jeune élève autiste que vous accompagnez s’est bien passée. C’est bien normal d’appréhender face à l’inconnu. Après une première phase d’observation, les peurs finissent bien souvent par s’estomper rapidement. Bravo pour votre effort de recherches avant cette première journée ! 🙂
Merci pour ce document, très intéressant. J’ai d’ailleurs fait un lien vers celui-ci dans mon dernier article : « 15 petites choses à savoir pour bien accueillir un enfant autiste en classe« . J’espère que ça ne te pose pas de problème 🙂
Aucun souci, sensibilisons autant que possible 😉
bonjour, je travaille avec un enfant autiste depuis peu, pas facile pour moi n’ayant jamais travaillé avec. La question est comment le canaliser lors de la récrée car c’est le point noir de la journée, il nous fait tourner en bourrique on le court partout on est obligé de lui parler sèchement pour qu’il comprenne les choses ce que j’ai beaucoup de mal à concevoir, car il est adorable et taquin. Comment le remotiver à « travailler » quand il a décidé de ne pas le faire sans parole sèche aussi je voudrais lui apprendre les choses de la vie en douceur. Pour info il n’a pas encore d’équipe pédagogique d’établit pour lui. Aider moi à mieux le comprendre pour mieux lui apprendre la vie. Merci pour votre réponse.
Bonjour Nathalie,
Désolée pour ma réponse tardive, je suis passée à côté de votre demande. Vous pourrez trouver un peu d’aide pour mieux gérer les temps de cour de récréation dans cet article : les problématiques de la cour de récréation pour les enfants autistes
C’est déjà formidable que vous soyez présente sur ces temps-là, beaucoup d’enfants bénéficiant d’une aide humaine n’ont pas forcément cette chance 🙂
Bonjour, merci pour cet article très intéressant. Je suis aesh depuis 4 ans et j’ai un enfant avec trouble autistique depuis 1 an et demi. Malheureusement, le peu de moyen que nous avons ne permet pas de le voir s’épanouir pleinement. Vos astuces sont supers bien mais je doute que l’instit avec qui je travaille ne me laisse mettre en place tout ça. Elle met un point d’honneur à ce qu’il fasse son travail comme tous le monde et hésite pas à me contredire quand je veux lui donner une récompense quand il a bien travailler. Resultat: je gère la chose! C’est assez désespérant
Bonjour Salomé,
C’est la raison pour laquelle il est vivement conseillé d’établir une réunion triangulaire en début d’année avec l’enseignant, l’AESH et les parents afin d’identifier les besoins de l’élève et le définir le rôle de chacun. L’enseignante a peut-être reçu cette demande des parents ou peut-être estime-t-elle que cela est bénéfique pour son élève. Si cela ne vous semble pas être le cas, peut-être pouvez-vous amener un dialogue avec l’enseignante au moins pour comprendre sa démarche et savoir pourquoi elle vous contredit. Est-ce par exemple le fait de donner une récompense ou le type de récompense qui la gêne ? Essayer de lui montrer que vous souhaitez comprendre et suivre ses directives tout en essayant d’aider au mieux l’enfant que vous accompagnez. L’idée serait par exemple de mettre en avant les difficultés de l’élève et les supports que vous auriez trouvé pour l’aider dans un contexte précis; puis d’évaluer ensemble si cela pourrait être une bonne idée de les essayer en classe et sous quelle forme pour que cela soit bénéfique pour tout le monde.
Bonjour, je viens d’obtenir un poste d’aesh et je travaille pour la première fois avec un enfant autiste en CP.
J’avoue que je ne sais pas vraiment comment faire.
Merci pour votre article qui va me donner des pistes.
J’aurais aimé l’imprimer pour le lire à tête reposée, je n’aime pas lire sur écrans et cela me fatigue . Comment puis-je faire, puisque cela ne semble pas possible ?
Merci pour votre réponse.
Bonjour,
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