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A l’occasion de la journée mondiale de sensibilisation à l’autisme, Shéhérazade Rerbal, qui accompagne et coache depuis plusieurs années de nombreux enfants autistes en milieu scolaire, vient répondre à nos interrogations et nous donne ses conseils pour favoriser une bonne inclusion de nos petits As à l’école. Je lui laisse donc la parole…
À l’heure où l’on entend beaucoup parler d’inclusion, je me rends compte qu’il n’est pas toujours aussi simple de permettre celle-ci. Malgré des manques importants, je suis témoin qu’avec de petits moyens nous pouvons tout de même faire de grandes choses.
Gardons bien en-tête qu’avant d’inclure un élève à besoins spécifiques dans une classe cet enfant va avant tout à l’école !
Cet article est donc destiné aux enseignant(e)s et accompagnant(e)s d’élèves en situation de handicap mais aussi aux directeurs/directrices des établissements scolaires.
L’école portera les valeurs de l’inclusion si vous mettez en pratique les quelques conseils qui vont suivre…
Rien de tel qu’une bonne préparation en amont pour un accueil le plus serein possible.
Vous l’aurez bien compris, pour mettre en place une bonne inclusion n’attendons pas son arrivée, préparons-la !
Il y a un autiste dans ma classe, oui… Et dans l’école aussi !
Pour cette partie je vous renvoie donc, vous l’aurez deviné à l’article phare du blog que vous pouvez (re)lire en cliquant ici !
J’ajoute ou plutôt j’insiste sur deux points :
N’hésitez pas à leur transmettre les réussites de l’enfant, ils pourront alors le valoriser à la maison. Faites de même avec les difficultés rencontrées. Les parents sont vos premiers partenaires, faites leur confiance, ils pourront vous aider à désamorcer certaines situations en se tournant vers les professionnels qui les entourent.
Choisissez ensemble le support qui vous sera le plus fonctionnel : carnet, mails, etc. peu importe tant que le lien est présent.
AESH, vous êtes le guide de l’enfant et il aura besoin de vous à tout moment, ne soyez jamais très loin. En récréation par exemple même si vous ne restez pas près de lui, gardez un œil bien ouvert. Faites en sorte qu’il puisse vous trouvez si besoin. Gardez en tête que la récréation n’est pas de tout repos pour lui.
Enseignants, n’hésitez pas à solliciter l’AESH, il/elle pourra vous conseiller et vous apporter des précisions sur les besoins de l’enfant et ce même si cela ne concerne pas ses temps de présence. Sa mission est certes d’accompagner l’élève mais aussi de lui donner les moyens d’être le plus autonome possible dans les apprentissages. De fait, il/elle est aussi une ressource. Ceci est d’autant plus valable au collège, l’enfant ayant plusieurs professeur(e)s. D’ailleurs n’hésitez pas à alerter le professeur principal si vous pensez qu’il est nécessaire de faire un point avec les parents.
Pour pouvoir s’adapter à l’enfant il faut pouvoir vérifier d’où il part. Voici une super grille créée dans ce sens et apparemment peu connue ! Celle-ci permettra de faire un état des lieux global de la situation de l’enfant sur des domaines de compétences (autonomie, socialisation, communication…). De plus cela donnera à toute l’équipe entourant l’enfant une ligne de conduite commune. Retenez qu’en développant ces compétences vous rendrez plus accessible les apprentissage scolaires. Certains pourraient se demander pourquoi l’enfant ne passe t’il pas avant tout par un service éducatif pour les développer ? Je vous réponds que tous les enfants développent aussi ces compétence à l’école ! Pour eux il faut juste s’adapter…
Récemment une malette a vu le jour, même si elle développe un peu plus l’enseignement en maternelle et élémentaire, elle permet d’avoir des connaissances et des outils pratiques pour enseigner à l’élève avec autisme. Elle est composée de plusieurs modules vidéos de formation que l’on trouve sur la plateforme de Canal Autisme. Profitez-en c’est gratuit!
Récemment l’on m’a également conseillé cette lecture sur l’enseignement de l’EPS à une personne ayant un TSA, je vous la conseille à mon tour car beaucoup d’élèves que j’ai accompagné ce sont retrouvés en difficulté en sport, les professeur(e)s n’ayant pas connaissance des particularités de leur élève. Cela pourra vous être d’une grande aide.
Celle-ci, même si elle est abordée dans cet article en troisième position, doit avoir lieu avant, pendant et tout au long de l’année. L’école est une mini société où nous apprenons à vivre ensemble, les uns avec les autres. Les enfants y passent une majeure partie de leur temps et l’adulte y aura passé toute son enfance. Je pense que ce doit aussi être en ce lieu que nous devons apprendre la tolérance, l’entraide, la bienveillance et le partage… après tout il y a bien une matière nommé enseignement civique et moral.
Vous pouvez aussi profiter des journées dédiées comme la journée de la trisomie (chaussettes différentes), de l’autisme (tous en bleu), le téléthon et bien d’autres pour proposer à vos élèves de jouer le jeu ! Encouragez vos élèves à monter des actions en faveur du handicap (collecte des bouchons). Valorisez ceux qui apportent leur aide.
Un enseignant a eu la superbe idée d’utiliser le sport comme support, vous trouverez quelques idées ici.
Mais aussi, montrez leur que cet enfant n’est pas si différent, petit clin d’œil à Séverine, notre blogueuse, qui vous prépare quelque chose à ce sujet…
Les quelques conseils que je vous donne ici on pour but de vous aiguiller mais c’est vous qui faites le reste ! La liste n’est donc pas exhaustive, n’hésitez pas à y ajouter votre touche personnelle et je vous invite même à partager vos expériences dans les commentaires ci-dessous.
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7 réflexions sur “Autisme & inclusion scolaire”
Un article qui mérite d’être partagé au plus grand nombre de manière à ce que les accueillants puissent penser l’inclusion concrètement ! Merci pour ce billet !
Je viens d’avoir un poste en tant que AESH, et votre site m’aide beaucoup. Merci
Je vous remercie beaucoup pour ce courriel!
Il nous apporte des bonnes pistes de solution!!!
Très bonne continuation
Merci à vous car on sait qu’on a très peu de formation dans ce métier d’AESH et le TSA est très complexe!
Cet article a déjà quelques années et pourtant, les conseils prodigués sont toujours d’actualité.
En effet, le travail en équipe me semble primordial. Que ce soit avec les collègues en interne, les parents (évidemment), mais aussi avec les accompagnant extérieurs (professionnels en libéral par exemple ou équipe mobile). Ce seul travail permettra d’avoir une vision globale du jeune et de ses besoins.
Les temps de sensibilisation sont souvent très riches et permettent des échanges qui restent dans nos mémoires 🙂
Une chose est certaine : l’inclusion passe en premier lieu par les enfants, qui ont souvent beaucoup plus de facilités à accepter les différences… par rapport aux adultes.
Merci pour cet article.
Bonjour,
Je suis aesh et je travaille avec un enfant autiste je voudrais avoir quelque conseil pour le stimuler dans l apprentissage il est en cp je voudrais des conseilles, comment lui donne l envie d apprendre il ne veut que jouer.
Merci de votre compréhension
Cordialement
Mme Jaabar
Bonjour,
Vous pouvez essayer de vous appuyer sur ses intérêts spécifiques pour l’aider à rentrer dans les apprentissages mais aussi structurer ses temps de travail afin qu’il comprenne mieux ce qui est attendu de lui. Je vous recommande d’aller voir les vidéos du blog pour trouver des idées 😉